Prévenir l’itinérance… pour vrai

Notre colloque sur la prévention de l’itinérance, qui a eu lieu à l’Université McGill les 4 et 5 mai dernier, a été l’occasion de créer un dialogue avec les instances politiques et de transmettre directement des recommandations, provenant tant du milieu académique que communautaire, visant à prévenir l’itinérance au Québec. Parmi les propositions avancées : que le Québec se dote d’une loi sur la prévention de l’itinérance, dans laquelle le gouvernement reconnaît le rôle qu’il a à jouer au sein de ses propres instances. Lprévention de l’itinérance ne devrait pas être principalement portée par le milieu communautaire.  

Dans cette lettre d’opinion publiée dans La Presse, James Hughes, responsable communautaire du CQPI, et Eric Latimer, responsable académique du CQPI, nous rappellent que nous aurions tout intérêt à nous pencher davantage sur la prévention de l’itinérance. Au CQPI, notre travail consiste à mieux comprendre comment prévenir l’itinérance en amont, que ce soit par des changements législatifs ou la mise en place de nouveaux programmes. En effet, la recherche est indispensable afin de mettre en place des politiques fondées sur des données probantes et de guider les décisions en matière de politique publique.  

Le temps est venu d’élargir notre façon d’aborder l’itinérance afin d’englober la prévention, ce qui implique la mise en place d’une panoplie de mesures, allant de nouvelles dispositions législatives à de nouveaux programmes très ciblés. Pour se faire, le Québec peut s’inspirer des initiatives législatives avant-gardistes dans d’autres juridictions, mettant l’accent sur le droit au logement et l’intervention précoce de l’État.  

 

Pour en savoir plus, lisez la lettre d’opinionici

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